reconnait que l’inclusion à chaque niveau d’action fait la force et fera surement la différence entre  le passé et le futur dans la gestion pratique des activités de développement de notre pays.

Selon la conception de la plateforme A.D.I.D (Acteurs de Développement Inclusif et Durable), le vrai obstacle au développement réel du pays réside au niveau des trois points suivants : le capital humain, la production et la productivité et l’accès au marché.

Il faudrait prendre connaissance que le terme capital humain est différent d’un groupe d’individus. Un capital humain est un ensemble cohérent d’individus initiés dans le changement de mentalité et formés techniquement pour produire. Et on se pose sérieusement la question si l’ensemble des 27 millions des malagasy constitue réellement un capital humain capable de mener un changement réel et durable. Et A.D.I.D, par les  formations sur les techniques du changement de mentalité (pour le zéro gaspillage) essaie de toucher le maximum de paysans producteurs regroupés au sein des 52 coopératives  reparties dans tout Madagascar. Ces producteurs seront demain le capital humain capable d’impacter significativement sur le développement de leur région.

Le principe de la transparence dans la gestion et suivi  des activités et des relations est de mise pour garantir la relation de confiance qui alimente la motivation de tous les acteurs. Cela ne serait pas possible sans passer par le changement de mentalité. Ensemble avec AIRTEL Madagascar, A.D.I.D lance le défi de la digitalisation de l’agriculture pour pallier aux nombreux problèmes liés à la distance et l’éloignement tels que la formation des producteurs (qui désormais se feront à distance via Avaya space), le suivi de l’évolution phénologique des plants,  l’évaluation des bonnes pratiques d’hygiènes et sur les normes de qualité des produits à la collecte…sans parler des conseils et orientations techniques fournis quotidiennement à distance par les techniciens et ingénieurs agronomes. Le plus important dans le système est le volet financier qui est facilité par le paiement via mobile money, transmis immédiatement à un compte bancaire éliminant ainsi les risques de devoir encaisser de l’argent en pleine brousse. Le système est déjà mis en place et sera bientôt opérationnel pour la coopérative TARATRA d’Analanjirofo, qui compte plus de 400 membres et 27 paysans leaders.  Le modèle est en cours d’études  et adaptation pour un transfert dans d’autres régions.

Pour améliorer la qualité / quantité de nos produits agricoles, A.D.I.D est persuadé de l’importance d’avoir un intrant de qualité mais à un prix accessible par les producteurs. La pratique de l’élevage des mouches BSF commence à porter son fruit par la mise sur le marché d’un compost amélioré et biologique qui satisfait le besoin local et garantit la qualité biologique des récoltes. Cette forme d’élevage innovant nous allège de tout ce qui est encombrement générés par les ordures ménagères, déchets des marchés, déchets d’usines qui gangrènent nos quartiers et nos villes pour fournir à nos paysans un intrant de qualité exceptionnelle et valable sur le marché international du bio.

A.D.I.D a beaucoup trop de sujet à dire sur ce volet développement durable, qui  reflète les longues années d’expériences de ses membres dans ce domaine. Il est souvent très dommageable que les hommes dévoués sont rarement visibles aux postes de décisions qui font avancer le pays. La plateforme est ouverte à tous citoyens et acteurs de développement qui souhaitent brandir la fierté nationale par les actions concrètes. A.D.I.D partage, forme et accompagne toutes formes de structures œuvrant dans le développement local et durable